2021 va s’achever.
Je pensais qu’elle serait légère,
plus légère que l’année dernière.
Je vois qu’il n’en est rien. Devant moi deux feuilles remplies de mots jetés à la volée me parlent de nostalgie, d’incertitude, d’attente, de besoin de lenteur, de besoin de douceur. Les rêves semblent perdus ou devenus plus simples, plus essentiels peut-être : se nourrir, se redonner des repères,
reprendre langue avec l’autre, se laisser ressentir.
2021 je n’ai rien posté sur ce blog. Je n’arrivais pas à écrire.
Oui mais voilà, dans le cadre de mes Etudes Théâtrales à la Fac, j’ai dû écrire.
Ecrire un texte à partir d’une image prise dans l’actualité et en faire ensuite une mise en scène sur un plateau de théâtre. Ecrire des textes, seule ou en petit groupe, en s’inspirant des thèmes et/ou du style d’écriture de dramaturges contemporains : Samuel Beckett, Sarah Kane, Valère Novarina.
Alors j’ai écrit, et aujourd'hui j'ai eu envie de les publier.
Comme un acte de résistance à cette drôle d'ambiance.
© Marie-Pierre Deloeil